Dans une interview au Journal du Dimanche, Brune Poirson la secrétaire d'État à la Transition écologique et solidaire a annoncé la mise en place d'un système de « bonus-malus » visant à limiter le recours au plastique et à atteindre un taux de recyclage de 100% de cette matière à l'horizon 2025. Une gageure, sachant que ce taux tourne actuellement autour de 25%, et certains produits comme les jouets en plastique demeurent particulièrement difficiles à recycler, voire impossibles. Il s'agit là de la mise en œuvre d'une promesse du candidat Macron durant la campagne présidentielle.
« Demain, quand il y aura le choix entre deux bouteilles, l'une fabriquée en plastique recyclé et l'autre non, la première sera moins chère », a illustré la secrétaire d'État, qui ne précise pas si les produits qui bénéficieront d'un bonus seront vendus moins cher… Ce dispositif peut aller « jusqu'à 10% du prix des produits », prévient Brune Poirson. Les consommateurs seront donc bien avisés de faire attention aux étiquettes. Pour ce qui concerne la mesure de consigne évoquée par le ministère en début d'année, la secrétaire d'État n'a pas donné de calendrier précis.
L'idée est de permettre au consommateur de récupérer une partie du prix d'un produit (sous forme monétaire ou de bon d'achat) lorsque ce dernier le restitue. « Nous ne pouvons pas le faire du jour au lendemain », indique la membre du gouvernement. « Il y a des territoires qui ont de très bons systèmes de collecte. En allant trop vite, nous risquerions de tuer des comportements déjà vertueux ». Des expérimentations de « consigne solidaire » vont être mises en place avec certaines villes : « quand vous déposerez une bouteille en plastique, cela contribuera à financer un fonds en faveur d'une grande cause ».
« Demain, quand il y aura le choix entre deux bouteilles, l'une fabriquée en plastique recyclé et l'autre non, la première sera moins chère », a illustré la secrétaire d'État, qui ne précise pas si les produits qui bénéficieront d'un bonus seront vendus moins cher… Ce dispositif peut aller « jusqu'à 10% du prix des produits », prévient Brune Poirson. Les consommateurs seront donc bien avisés de faire attention aux étiquettes. Pour ce qui concerne la mesure de consigne évoquée par le ministère en début d'année, la secrétaire d'État n'a pas donné de calendrier précis.
L'idée est de permettre au consommateur de récupérer une partie du prix d'un produit (sous forme monétaire ou de bon d'achat) lorsque ce dernier le restitue. « Nous ne pouvons pas le faire du jour au lendemain », indique la membre du gouvernement. « Il y a des territoires qui ont de très bons systèmes de collecte. En allant trop vite, nous risquerions de tuer des comportements déjà vertueux ». Des expérimentations de « consigne solidaire » vont être mises en place avec certaines villes : « quand vous déposerez une bouteille en plastique, cela contribuera à financer un fonds en faveur d'une grande cause ».